2 Mars 2013
Ah Moorea… L’île sœur de Tahiti, à quelques minutes de vol à peine.
Patrice le propriétaire du fare (ah oui, maintenant on se met au tahitien ! Donc fare ça veut dire maison traditionnelle) que nous avons réservé sur les conseils de la pension de famille de Papeete, nous retrouve à l’aéroport.
Et déjà, on y est ! Patrice et son français parfait avec ce joli accent roulé, la route qui longe le lagon turquoise, la beauté des paysages, le ciel d’un bleu limpide, le soleil éclatant, la luminosité… Bref on a de nouveau décollé pour un autre petit bout de Parataito (Paradis) !
Et je crois bien que l’on ne va plus toucher terre pendant ces deux prochaines semaines !
Ici le soleil se lève à 6 h et se couche à 18 h 30, la marée est haute à midi et à minuit, le vent se lève à partir de 9 h, tout est rythmé comme un véritable métronome.
Le temps semble s’être ralenti, mais pourtant les journées passent si vite…
Nous avons donc un fare à Moorea au bord de l’eau, ou plutôt les pieds dans l’eau, avec la plage au bord de la terrasse. Dur…
On aperçoit au loin les vagues qui se brisent sur la barrière de corail. Nous prenons les kayaks et allons les regarder de près, comme si l’on répondait à leur appel. Elles sont impressionnantes, font 2 à 3 mètres de haut, et se cassent dans une écume vive et un bruit sourd, qui contrastent avec le calme du lagon.
Nous passons nos journées dans l’eau, avec ou sans masque et tuba ; sur l’eau, avec ou sans pirogue ; et en faisant le tour de l’île, nous nous laissons tenter par des plages toujours plus belles.
Nous nous arrêtons sur le bord de la route pour acheter des fruits et des légumes, nous nous faisons conseiller par les commerçants et les habitants de l’île, qui aiment nous expliquer leur mode de vie, leur culture et nous faire profiter des bons plans !
D’ailleurs, sur leurs recommandations, nous avons assisté à un superbe spectacle de danses et de chants tahitiens. Déhanchement total, ukulélé à volonté, costumes et tatouages, dépaysement assuré... Martine, sous le charme, fait un bond de 35 ans en arrière, et, sur les invitations d’un danseur polynésien, nous fait le show… Elle avait dû s’entraîner petite…
En quittant Moorea, après le gâteau de coco gentiment offert la veille par sa femme Elodie, Patrice nous offre à chacun le traditionnel collier de coquillages avant de nous raccompagner.
C’est ça la Polynésie !